mardi 29 novembre 2011

Rencontre avec un scénographe

Nous avons reçu récemment reçu la visite d’un scénographe au cégep.
J’ai eu beaucoup de difficulté à suivre ce qu’il disait lors de la rencontre, et cela pour des raisons personnelles. J’avais beaucoup de choses plus importantes en tête et donc, je n’ai pas vraiment apprécié cet après-midi.
La scénographie est pourtant quelque chose qui m’intéresse, puisque ça implique une certaine créativité dans les décors et les costumes. J’aime beaucoup le travail des scénographes professionnels. J’aurais vraiment aimé pouvoir assister à cette rencontre dans un autre état d’esprit, je n’ai aucun doute que je l’aurais vraiment appréciée.
Si jamais nous avons la chance de recevoir de nouveau quelqu’un du métier, je serai très heureuse de le rencontrer.

mardi 15 novembre 2011

Théâtre du Quat'Sous

La pièce que nous avons été voir, Faire des enfants, raconte l'histoire d'un jeune homme qui se prostitue à Montréal, et la réaction de sa famille lorsqu'il meure d'une «overdose» de drogue.

C'est une pièce très dure, très crue, qui a pour sujet quelque chose de tabou, dont on ne parle pas en général. J'ai aimé voir cette pièce malgré cela parce que ça faisait changement. Ça faisait changement des pièces plus douces et moins dérangeante qu'on a l'habitude de lire dans les cours ou de voir au théâtre. Ça a fait du bien de sortir de ce moule de confort pour voir quelque chose de complètement différent, même si quand même, c'était plutôt dérangeant. Certains moments l'étaient plus que d'autres, je pense entre autre au fois où on voit les comédiens presques nus ou complètement nu dans le cas de l'acteur principal. Je ne tenais pas particulièrement à voir tout ça, mais la pièce n'aurait sans doute pas été la même sans.

Question jeu d'acteur, c'était absolument génial. Quand un acteur est tellement dans son rôle qu'il a la goutte au nez et ne s'en préoccupe pas parce que c'est dans son personnage, ou que les personnages postionnent à l'extrème dans leurs crises de rage, c'est que l'intensité est parfaite. J'ai été très impressionnée.

En fait, je commence à me demander si les professeurs d'arts et lettres font exprès pour nous faire voir des films et des pièces qui parlent de sexe et où on voit parfois des gens nus. Malgré tout, le changement fait vraiment du bien de temps en temps.

Musée d'art contemporain


Lors de notre visite au Musée d'art contemporain, une oeuvre m'a accrochée plus que d'autres. Il s'agit d'une oeuvre de Jessica Eaton qui se nomme Épreuve de développement chromogène sur Fugiflex. Elle faisait partie d'une série d'oeuvres du même genre, mais c'est vraiment celle là qui m'a touché le plus. C'est le mélange de couleurs vives et éclatés qui m'a fait choisir cette oeuvre. J'aime les couleurs vivantes, qui donnent du mouvement et de la force aux images. Le dégradé des différentes couleurs dans les formes et la couleur jaune plus centrée dans le triangle apporte du mouvement et de la vie, mais aussi du mystère et de l'incertitude. Les zones sombres nous semblent nébuleuses et contrastent beaucoup avec les zones claires du triangle. La reproduction que j'ai mise ici est médiocre, mais puisque nous n'avions pas le droit de prendre les oeuvres en photo, je n'ai pas eu d'autre choix que d'en trouver une autre. Elle a été prise durant l'installation de l'oeuvre au Musée d'art contemporain.

lundi 24 octobre 2011

La ballade de l'impossible

Nous avons récemment été au Festival du Nouveau Cinéma à Montréal voir un film intitulé La ballade de l’impossible. Il s’agit d’un film réalisé par  Tran Anh Hung.
J’ai trouvé ce film très intéressant à cause de la complexité des personnages de Watanabe et de Naoko. Ils s’aiment, mais vivent sur des plans tellement différents qu’on ne comprend pas trop pourquoi ils sont ensemble, si ce n’est de leur relation avec Kizuki.
La ligne directrice de ce film était plutôt difficile à suivre au début, mais vers la fin on commence à mieux comprendre qui sont les personnages et quelle est leur utilité dans le récit. Bien sur, le fait que le film soit en japonais sous-titré a rendu la compréhension du film plutôt difficile pour moi, puisque j’avais du mal à suivre les actions tout en lisant les paroles à l’écran.
Autre que l’aspect sexuel du film, certains éléments étaient plutôt étranges et ne semblaient pas vraiment avoir leur place, surtout certains dialogues. Les personnages de Naoko et de Reiko sont mentalement dérangés, mais certaines répliques n’avaient vraiment aucun sens. Il faut dire qu’à force de me concentrer sur les paroles, il est possible que j’aie manqué des éléments importants qui m’auraient éclairés sur ces moments douteux.
J’ai beaucoup apprécié qu’on puisse poser des questions au réalisateur après le film et qu’il nous parle de son œuvre un peu. Ça a rendu le film encore plus intéressant.
J’aime beaucoup voir des films étrangers, je les trouve très enrichissants, chacun à leur manière.

lundi 17 octobre 2011

Festival du Nouveau Cinéma

Dernièrement au cégep nous avons reçu la visite de deux représentants du FNC (Festival du Nouveau Cinéma), qui sont venu nous parler de ce qu'est le festival et de la manière dont les choses fonctionnent pour eux.

J'ai trouvé cela très intéressant puisque, en toute honnêteté, je n'avais jamais entendu parler du FNC. J'ignorais qu'un tel évènement avait lieu à Montréal.

J’aime bien leur façon de fonctionner, surtout le fait qu’ils ne paient pas pour les films qu’ils projettent. Ils n’encouragent pas le mercantilisme dans la distribution des films, ce qui est une idée qui se défend bien. Si tout le monde faisait ainsi, le cinéma, surtout étranger, serait beaucoup plus accessible au public. On se doute pourtant que ça n’arrivera jamais…
Que le public et les gens travaillant dans le milieu du cinéma soient en contact direct comme c’est le cas au FNC me donne très envie d’aller y faire un tour, bien que la nature des films présentés suffise à me convaincre. J’adore rencontrer des gens du milieu, ou même qui ne sont pas du milieu mais qui s’intéressent au cinéma autant sinon plus que moi, donc d’aller dans un endroit pareil serait pour moi une occasion en or.

mardi 27 septembre 2011

Rencontre avec une artiste

Mardi de la semaine dernière, une rencontre a eu lieu entre les étudiants d'Arts et lettres et une artiste en résidence au cégep. Je n'ai malheureusement pas pu assister à cette rencontre à cause d'un conflit d'horaire, mais j'ai tout de même demandé aux autres étudiants leurs impressions.

Ils m'ont dit que l'artiste, Raphaëlle De Groot, leur avait parlé de ses anciennes oeuvres, de son projet et de ce qu'elle attendait des étudiants du cégep par rapport à celui-ci.

J'aurais vraiment aimé assister à cette rencontre, parce que ça m'aurait donné la chance de voir un peu ce qu'elle fait et donc, par le fait même, d'avoir une idée un peu plus concrête de ce qui va être réalisé en mars prochain.

Je tiens d'ailleurs à vous faire savoir, ou à vous rappeller, que Raphaëlle De Groot amasse les objets dont nous n'avons plus besoin, ainsi qu'une anecdote pouvant l'accompagner, afin de réaliser une oeuvre collective durant la prochaine session.

Rencontre avec une cinéaste

Mercredi dernier, nous avons rencontré une réalisatrice québécoise dans le cadre de notre cours d'exploration des domaines des arts et des lettres. J'ai beaucoup apprécié.

Il s'agissait de Sophie Deraspe, la réalisatrice de Rechercher Victor Pellerin. J'ai beaucoup aimé cette conférence, puisque, comme je m'intéresse beaucoup au domaine du cinéma, rencontrer quelqu'un du milieu m'a été très bénéfique.

J'ai aimé avoir plus de détails sur la façon dont elle a conçu le faux documentaire sur l'artiste fictif Victor Pellerin. Même en sachant que cet artiste n'existe pas vraiment, je ne m'était pas rendu compte à quel point ça a du être complexe de faire tout ça.

J'ai aussi aimé qu'elle nous parle de son cheminement pour atteindre le statue qu'elle a maintenant. Comme je l'ai mentionné, ce domaine m'interesse, et c'est bien de connaitre un des chemins possibles pour en arriver là.

Je suis heureuse d'avoir pu lui poser des questions durant la pause, parce que ça a vraiment confirmé mon intérêt pour le milieu cinématographique, et j'ai pu lui poser des questions au sujet de certaines craintes que j'avais par rapport à ce milieu.

Bref, cette rencontre a été très enrichissante pour moi, et j'ai hâte qu'une occasion se présente pour que je puisse en apprendre d'avantage sur l'univers du cinéma.

jeudi 1 septembre 2011

Amants endormis

Tard dans la nuit
Sous un ciel étoilé
Deux corps endormis
Deux rêves éveillés

De tendres caresses
Des baisers volés
L'amour au plus fort
En cette nuit d'été

Amants oubliés
Séparés par le temps
Liés dans la vie
Unis par le vent

L'aube approche
Les choses se corsent
Les larmes aux yeux
Un dernier adieu

Une dernière étreinte
Un dernier baiser
Un dernier regard
Ils sont réveillés
-Cloé Decelles


J'ai écrit ce poème pour un éventuel concours de poésie. J'en suis assez fière, mais j'aimerais bien avoir quelques avis extérieur. Questions, commentaires, insultes?

mercredi 24 août 2011

Telle que je suis


Cette photo ainsi que les symboles qui s’y trouvent me sont similaires pour plusieurs raisons. J’ai modifié les couleurs de la base de la photo pour les faire plus ressortir, ce qui représente mon imagination, mon désir de rêver et ma façon colorée de voir le monde. Le contraste, quant à lui, illustre l’incertitude qui se trouve en moi, celle qui me pousse à douter de moi-même et de mes décisions, ainsi que mon humeur que je crois plutôt variable. Le masque que je porte montre mon désir de cacher ce que je suis, ce que je ressens et ce que je pense. Pourtant, on peut retirer un masque, et ceux qui me sont chers savent comment l’enlever sans me faire mal. L’arbre celtique que j’ai de « tatoué » sur la poitrine représente ma conscience écologique, mon désir de voir la Terre guérir du mal qu’on lui fait, ma sensibilité face aux blessures que nous faisons nous-mêmes à notre mère la Terre. J’ai aussi choisi un arbre celtique parce que je suis très attachée aux traditions, aux légendes et aux mythes anciens. J’ai pensé que ce dessin représentait bien tout ceci. La rose montre mon côté très romantique, qui ressort très souvent dans les œuvres que je créer. La couleur jaune de la fleur est signe de l’enfant qui sommeille en moi, de ce côté enfantin que j’essaie de garder le plus longtemps possible. Les mots « liberté » et « passion » sont à l’opposé l’un de l’autre, mais ces mots ne pourraient être plus liés l’un à l’autre. L’art et ma passion et c’est dans celui-ci que je trouve ma liberté. Tous mes sentiments refoulés, mes envies, mes pensées, je représente tout ce que je n’ai pas le courage de dire dans mes textes, mes peintures et mes photos. La phrase « écrire comme on respire, écrire pour vivre » représente ma passion pour les mots, que ce soit la poésie ou la rédaction d’un roman. L’écriture est mon oxygène, et j’écris comme je respire. J’ai toujours écrit, j’écris encore et j’écrirai toujours. Ça fait partie de ma vie, j’ai besoin d’écrire pour me sentir bien, pour me sentir libre et unique. Cette photo, ces symboles, ces mots, ils sont moi et je suis eux.